Élaborer une stratégie d’embauche à peu de frais – 3e partie

Élaborer une stratégie d’embauche à peu de frais – 3e partie

Recherche de cadres positionnée localement avec une portée globale

Vous avez besoin de recruter un ou plusieurs nouveaux employés? Vous cherchez la perle rare qui prendra la direction d’une partie de vos opérations? ? Voici la 3 ieme et derniere partie du guide d’embauche à peu de frais.

Cette semaine, nous aborderons l’externalisation du recrutement.

Solliciter et faire affaire avec un recruteur externe

Dans le cas où vous choisissez de faire affaire avec un professionnel du recrutement externe à votre organisation, voici un aperçu de ce qu’il est utile de considérer.

 

1. Choisissez un recruteur

Considérez cette personne comme une « externalisation » de vous-même. Elle représente votre organisation et vos valeurs auprès des candidats potentiels. Partager des valeurs communes de base avec le recruteur est primordial. Demandez par exemple qui, à l’intérieur de leur firme, mènera les entrevues. Assurez-vous qu’elles seront faites en personne et pas uniquement au téléphone. Demandez un exemple de rapport d’étape, de profil de candidat, de rapport de références. Demandez au recruteur s’il pourra vous accompagner dans la préparation du canevas d’entrevue, la rédaction de mises en situation. Renseignez-vous également sur la formation et l’expérience de toutes les personnes impliquées dans le processus, car elles seront vos ambassadeurs et elles contribueront à votre marque employeur. Demandez quelle est la garantie offerte et les limites de son application. Demandez le nom des derniers clients de la firme et identifiez deux mandats parmi ceux-ci pour lesquels vous souhaiteriez solliciter des références avec leur accord. Enfin, renseignez-vous sur les honoraires, sans en faire le critère décisif. Le coût d’un mauvais recrutement est toujours plus élevé que la différence d’honoraires.

2. Négocier un contrat en bonne et due forme

 

rs=w:1280

Les contrats de recrutement clairs font les bonnes collaborations et le succès du processus!

 

3. Déléguez une personne de l’organisation pour accompagner le recruteur externe

rs=w:1280

En tant que délégué de l’organisation, vous échangerez avec le recruteur sur le processus de recrutement, qui doit être fluide, agile et efficace. Un bon recruteur est en mesure d’évaluer le réalisme de votre vision du processus et de vos attentes ou planifier le processus de toutes pièces si tel est votre besoin et possiblement de le réévaluer en cours de route. 

Même si vous embauchez à contrat un recruteur, il vous faudra tout de même être dédié à cet objectif de trouver un candidat répondant aux besoins de votre organisation. Vous devrez travailler de concert avec le recruteur. Prenez le temps de questionner celui-ci sur les étapes du processus et les moments-clés qui requerront une intervention rapide de votre part. Vous serez ainsi plus en mesure de dégager votre agenda le moment voulu, et vous vous épargnerez bien des tracas et malentendus en cours de route. 

En tant que représentant de l’organisation, soyez sensible et réactif à certains moments-clés

La période d’attente d’un retour de la part de l’éventuel employeur après une entrevue est un moment crucial où le candidat sera davantage stressé et vulnérable. Certains excellents candidats peuvent changer d’idée à ce stade. Trop d’entre eux se désistent car ils sont sans nouvelles d’un employeur malgré un retour prévu à court terme : ils passent leur chemin et laissent l’employeur le bec à l’eau, avec une démarche de recrutement à recommencer… Le candidat doit être informé clairement des délais prévus. Maintenez une bonne communication avec lui lorsque « la balle est dans votre camp » et respectez vos promesses! Pensez également à prévoir un processus réaliste en fonction de vos réalités d’affaire.

Faites connaître votre organisation au recruteur et sensibilisez-le à vos valeurs

rs=w:1280

Vous mettez ainsi toutes les chances de votre côté pour trouver la perle rare qui comblera vos attentes. Fournissez au recruteur les informations jugées pertinentes et proposez-lui des moyens concrets pour assurer suffisamment d’échanges. Par exemple, offrez au recruteur des rencontres régulières à votre lieu de travail, encouragez-le à faire ses entrevues chez vous plutôt qu’à son propre bureau. Ceci présentera le double avantage de créer une synergie entre le recruteur et vous et de lui faire connaître les lieux et la philosophie de votre organisation.

En conclusion

Le recrutement d’employés spécialisés est un art et un voyage qui vous fera découvrir un paysage humain varié; il vous permettra de vivre de belles expériences, de rencontrer des gens inspirants, parfois fascinants même, et surtout, de choisir votre prochain collaborateur et d’entrevoir l’avenir avec confiance.

Charles Reny est directeur principal chez CRC CONSEILS -consultants en ressources recherche de cadres, firme spécialisée dans le recrutement de gestionnaires et de professionnels. Il possède plus de trente années dédiées à la recherche de talent, ce qui lui a permis de développer un vaste réseau de contacts.

Comment élaborer une stratégie d’embauche à  peu de frais – Partie 1

Comment élaborer une stratégie d’embauche à peu de frais – Partie 1

Vous avez besoin de recruter un ou plusieurs nouveaux employés? Vous cherchez la perle rare qui prendra la direction d’une partie de vos opérations? Vous ne savez pas comment procéder, ayant peu ou pas de connaissance du monde du recrutement? Réfléchir aux stratégies à employer vous plonge dans l’inconnu? Ce guide en trois parties s’adresse à vous!

 

Le problème

Par les temps qui courent, on qualifie le marché de « plein emploi ». On parle beaucoup de pénurie de main-d’œuvre et de la difficulté à recruter des gens compétents. Embaucher un nouvel employé spécialisé peut alors paraître une mission passablement ardue! Allons voir d’un peu plus près : selon Statistiques Canada[1], en juillet 2019, il y avait 220 000 personnes en recherche active d’emploi au Québec. Ajoutons à cela les éventuels finissants des collèges et universités québécois, les nouveaux retraités actifs, les personnes résidant à l’extérieur du Québec et les « candidats passifs », qui détiennent un emploi mais qui pourraient être intéressés à en changer. Voilà un tableau plus nuancé de la réalité qui démontre qu’il est toujours possible de trouver le candidat qui vous conviendra. Ce guide aborde trois préoccupations liées à l’embauche d’un nouvel employé : cerner clairement les besoins, publiciser une offre d’emploi et faire affaire avec un recruteur professionnel.

 

rs=w:1280

 

1. Cerner les besoins

Vous devez d’abord déterminer quel employé vous recherchez vraiment. Ceci exige de réfléchir au-delà de la simple liste de tâches et responsabilités et des qualifications de base des personnes, telles que le diplôme requis et le nombre souhaité d’années d’expérience : on pense ici au savoir-faire et au savoir-être.

Ne négligez pas de réfléchir à vos attentes en termes de qualités personnelles et de les prioriser. Un exercice utile peut être de choisir les cinq qualités essentielles recherchées pour le poste spécifique que vous voulez combler. Cela exige de prendre le temps d’analyser minimalement le contexte dans lequel la personne recrutée exercera son travail quotidien, et au besoin de consulter l’équipe concernée pour recueillir les perceptions du terrain. À quoi vous attendez-vous de la part de cet employé à moyen terme? Que voudriez-vous que cette personne « devienne » au contact de votre culture organisationnelle, de votre style de leadership? Ne sous-estimez pas ici votre pouvoir d’influence au fil du temps. Répondre à ces questions vous permettra de déterminer plus clairement vos attentes et d’évaluer la capacité d’un éventuel candidat à s’adapter à votre culture.

Posez-vous la question suivante : « si dans un an je devais conclure que nous avons effectué une excellente embauche, ce serait en raison de la résolution efficace de quels problèmes que nous vivons actuellement? » Énumérez ces problèmes et relisez ensuite votre description de poste en vous demandant si la proposition vous permettrait d’attirer le bon candidat.

 

2. Revoir les besoins réels : réorganisation ou nouveau poste?

rs=w:1280

Avant de vous lancer dans le recrutement, pensez à revoir à l’interne qui peut faire quoi. Une partie des tâches peut-elle être effectuée par Nadine et une autre partie par Pierre ? Profitez de l’occasion pour possiblement déplacer quelques pièces du puzzle. Vous pouvez par exemple penser à offrir un intérim pour le poste visé. Le cas échéant, vous ne chercherez peut-être plus le même profil de candidat. Consultez certaines personnes-clés et impliquez vos employés dans le processus. Vous y trouverez une occasion d’autonomiser votre équipe et de créer une plus grande synergie entre ses membres!

Description de poste : discerner les exigences

Vous êtes prêt à rédiger une annonce de poste? Réfléchissez bien à son contenu. Si vous y demandez un minimum de 10 ans d’expérience, vous risquez de passer à côté du super candidat en devenir ayant plutôt 8 ans d’expérience. Quels sont les critères vraiment éliminatoires pour vous? Le parfait bilinguisme est-il absolument requis pour les tâches à accomplir? Et la maîtrise de tel logiciel ne peut-elle pas s’acquérir assez rapidement une fois que la personne est au travail? N’oubliez pas que beaucoup de choses peuvent s’apprendre dans le cadre d’un emploi et que vos concurrents, eux, sont peut-être prêts à faire davantage d’efforts que vous en cette matière…

La semaine prochaine, nous évoquerons la publication d’une offre d’emploi.

Charles Reny est directeur principal chez CRC CONSEILS – consultants en recherche de cadres, firme spécialisée dans le recrutement de gestionnaires et de professionnels. Il possède plus de trente années dédiées à la recherche de talent, ce qui lui a permis de développer un vaste réseau de contacts.

Le coût exorbitant d’une mauvaise embauche

Le coût exorbitant d’une mauvaise embauche

Le recrutement est un pilier fondamental pour la réussite de toute organisation. Trouver le candidat idéal pour un poste donné est un défi constant, mais les conséquences d’une mauvaise embauche peuvent être dévastatrices pour une entreprise. Au-delà des coûts directs et indirects, l’impact sur la culture d’entreprise, la productivité et le moral des équipes est inestimable.

Jusqu’à 30 fois le salaire annuel du poste * 

Le coût réel d’une erreur de casting est souvent sous-estimé. En plus des frais de recrutement (annonces, chasseurs de têtes, etc.), il faut prendre en compte le salaire versé à l’employé non performant, les coûts de formation, la perte de productivité, le temps et l’énergie investis dans son intégration, et le coût de son remplacement. Selon des études, le coût total d’une mauvaise embauche peut représenter jusqu’à 30 fois le salaire annuel du poste pour les postes de direction et jusqu’à 5 fois le salaire annuel pour les postes non cadres.

S’assurer de faire le meilleur choix est donc un enjeu crucial pour les entreprises performantes. Cela passe par la mise en place d’un processus de recrutement rigoureux et efficace, qui permet d’identifier les candidats dont les compétences, les valeurs et la personnalité correspondent parfaitement aux exigences du poste et à la culture de l’entreprise.

Avoir accès à un large bassin de candidats potentiels est un élément essentiel pour maximiser les chances de trouver la perle rare. Les plateformes de recrutement en ligne et les réseaux sociaux professionnels constituent des outils précieux pour élargir la portée des offres d’emploi et attirer des talents divers et variés.

Établir un contact professionnel qui reflète votre marque employeur est tout aussi important. La qualité de vos communications, la clarté de vos offres d’emploi et la cohérence de votre image sur les réseaux sociaux contribuent à créer une première impression positive et à attirer des candidats de qualité.

Investir dans un processus de recrutement performant est un investissement crucial pour l’avenir de votre entreprise. En minimisant les risques d’une mauvaise embauche et en maximisant vos chances de trouver les meilleurs talents, vous optimisez vos performances, renforcez votre culture d’entreprise et boostez votre succès à long terme.

En conclusion, le coût d’une mauvaise embauche est bien trop élevé pour être ignoré. Les entreprises qui adoptent une approche proactive et rigoureuse du recrutement s’assurent de bâtir une équipe solide et performante, capable de les mener vers la réussite.

L’affirmation selon laquelle le coût d’une mauvaise embauche peut représenter jusqu’à 30 fois le salaire annuel du poste pour les postes de direction et jusqu’à 5 fois le salaire annuel pour les postes non cadres est basée sur plusieurs études et sources fiables :

1. Le National Business Research Institute (NBRI):

Une étude du NBRI a révélé que le coût moyen d’une mauvaise embauche pour les entreprises américaines est de 15 000 $.

L’étude a également révélé que le coût d’une mauvaise embauche pour un poste de direction peut atteindre 240 000 $

2. SHRM (Society for Human Resource Management):

Selon SHRM, le coût d’une mauvaise embauche peut représenter 6 fois le salaire annuel du poste pour les entreprises de toutes tailles.

3. CareerBuilder:

Une étude de CareerBuilder a révélé que 70% des employeurs ont déclaré avoir subi des pertes financières importantes en raison d’une mauvaise embauche.

L’étude a également révélé que le coût moyen d’une mauvaise embauche pour les entreprises canadiennes est de 27 000 $.

Ouvrir le chat
Bonjour 👋
Comment pouvons-nous vous aider aujourd'hui?